jeudi 13 septembre 2012

Dans l'Obs : le guide des médicaments inutiles... ou dangereux

Dans l'Obs : le guide des médicaments inutiles..... par LeNouvelObservateur

mercredi 12 septembre 2012

Le ruban adhésif, plus efficace que la cryothérapie sur les verrues

Les verrues ne résistent pas au ruban adhésif 

Les découvertes médicales les plus utiles ne sont pas toutes le fruit de longues recherches ayant coûté des centaines de millions de dollars. Sans pouvoir l'affirmer avec certitude, il y a fort à parier que c'est un ouvrier qui le premier a pensé à recouvrir sa verrue de ruban adhésif en toile (mieux connu sous le nom de "duct tape") pour régler, du moins temporairement, le problème. Il ne se doutait certainement pas qu'il venait de rendre un précieux service aux millions de gens qui souffrent de verrues.

Une étude1 en bonne et due forme réalisée l'an dernier conclut à l'efficacité indéniable de ce traitement pour le moins original.
Ainsi, les verrues de 22 des 26 patients traités au ruban adhésif sont disparues, la majorité en un mois. Seulement 15 des 25 patients traités en cryothérapie ont obtenu des résultats comparables. 

Toutes ces verrues étaient causées par le virus du papillome humain. Les scientifiques croient que l'irritation causée par le ruban adhésif incite le système immunitaire à attaquer le virus.

Le traitement est simple : découpez un morceau de ruban adhésif de la taille de la verrue et recouvrez-la pendant six jours (si le ruban tombe, remplacez-le). Ensuite, enlevez le ruban, faites tremper la verrue dans l'eau chaude pendant dix minutes et frottez-la avec une lime ou une pierre ponce. Répétez les étapes précédentes jusqu'à la disparition de la verrue, habituellement en moins de deux mois.
Quelques précautions, toutefois : demandez à votre médecin de confirmer que votre verrue est réellement une verrue, découpez soigneusement le ruban pour éviter d'irriter inutilement la peau avoisinante et rappelez-vous que ce traitement n'a pas été testé sur les verrues faciales ou génitales...

Jean-Benoit Legault - PasseportSanté.net

mercredi 5 septembre 2012

GOLDMAN SACHS - LA BANQUE QUI DIRIGE LE MONDE


GOLDMAN SACHS - LA BANQUE QUI DIRIGE LE MONDE 
Plus qu'une banque, Goldman Sachs est un empire invisible riche de 700 milliards d'euros d'actifs, soit deux fois le budget de la France. On l'appelle "la Firme", comme dans les romans d'espionnage des années 1980. Après s'être enrichie pendant la crise des subprimes en pariant sur la faillite des ménages américains, elle a été l'un des instigateurs de la crise de l'euro en maquillant les comptes de la Grèce puis en misant contre la monnaie unique. Un empire de l'argent sur lequel le soleil ne se couche jamais, qui a transformé la planète en un vaste casino. Grâce à son réseau d'influence unique au monde, et son armée de 30 000 moines-banquiers, Goldman Sachs a su profiter de la crise pour accroître sa puissance financière, augmenter son emprise sur les gouvernements et bénéficier de l'impunité des justices américaine et européennes.
(France, 2012, 75mn)
ARTE F
Comme si on n'avait pas assez à faire avec les 7 soeurs du pétrole, voilà quelques faits pas très jolis sur la plus grande banque du monde, "La Firme" pour les intimes, et le résultats de ses paris financiers totalement immoraux dans notre vrai monde...

LA FACE CACHÉE DU PÉTROLE (1/2)





LA FACE CACHÉE DU PÉTROLE (1/2)

Dès ses débuts, l'industrie pétrolière est marquée par la rivalité entre l'Américain Rockefeller et les frères Nobel, installés à Bakou, en mer Caspienne. La Première Guerre mondiale est gagnée en grande partie grâce au pétrole acheminé auprès des forces alliées par la Standard Oil of New Jersey, appartenant à John D. Rockefeller. Des livraisons suspendues en 1916, lorsque le magnat américain apprend le partage du Moyen-Orient (dont il convoite le sous-sol) entre Britanniques et Français. Dès 1928, dix-sept ans avant Yalta, les dirigeants des compagnies pétrolières se partagent le monde au terme d'un accord dont les termes resteront cachés jusqu'en 1952...
(France, 2009, 52mn)
ARTE F

LA FACE CACHÉE DU PÉTROLE (2/2)

Le second épisode dissèque ce qui a été soigneusement dissimulé aux opinions publiques. Des témoins directs expliquent notamment comment le choc pétrolier de 1973 ne fut qu'une gigantesque manipulation orchestrée par les compagnies pétrolières qui souhaitaient, en favorisant la hausse des prix du baril, dégager d'importants bénéfices pour favoriser leurs investissements en mer du Nord et en Alaska. Pour la première fois, l'homme au coeur de cette stratégie, Roger Robinson, explique comment l'administration Reagan a utilisé l'arme du pétrole saoudien pour faire chuter les cours mondiaux et provoquer l'effondrement de l'Union soviétique...
(France, 2009, 59mn)
ARTE F













L'histoire du xxeme siècle pour les nuls, quelques infos croustillantes et révélations sur ce qui fait courir notre monde et en particulier les USA, les plus grands accros au pétrole du monde et prêts à tout (vraiment tout) pour le rester.
La seconde partie est tout aussi intéressante, sinon plus. 

dimanche 2 septembre 2012

7 anti-inflammatoires multiplient par quatre le risque d'infarctus, en autre.

Sept substances mises en cause

Le Courrier, Genève lecourrier.ch
Mercredi, 12 janvier 2011
ANALGÉSIQUES Les patients âgés sous anti-inflammatoires, comme le Voltaren, voient le risque de développer un infarctus ou un accident vasculaire cérébral multiplié par quatre.
Le plus connu a pour nom Voltaren. Et sa substance analgésique, le diclofénac, a déjà soulagé les douleurs de millions de patients en Suisse et dans le monde. Pourtant, avec cette molécule ainsi qu’avec six autres anti-inflammatoires, la plus grande prudence est de mise, si l’on en croit une étude de l’Institut de médecine sociale et préventive de l’Université de Berne. Menées par l’équipe du professeur Peter Jüni, ces recherches concluent à la dangerosité de ces médicaments pour les personnes âgées en cas de prise régulière (lire interview ci-dessous). Comparés à un placebo (comprimés de farine), ces anti-inflammatoires multiplient par quatre le risque d’infarctus du myocarde ou d’accident vasculaire cérébral (AVC).
Le professeur Peter Jüni et ses chercheurs se sont concentrés sur les anti-inflammatoires les plus courants: naproxène, ibuprofène, diclofénac ainsi que quatre nouvelles substances dérivées des «coxib», que l’on nomme dans le jargon «anti-inflammatoires non stéroïdiens» (AINS). Inhibiteurs d’une enzyme responsable des inflammations, ils sont censés agir de manière plus spécifique et causer moins d’effets indésirables que leurs «ancêtres». Ce que contredit toutefois la présente recherche.

Patients âgés surtout
Ces médicaments sont souvent administrés à des patients âgés qui, en plus de souffrir de problèmes aux muscles et aux articulations, ont également des soucis cardiovasculaires. Comme l’ont établi les travaux de l’équipe bernoise portant sur les données de 116 429 patients et englobant 31 études préexistantes, la prise de diclofénac et d’étoricoxib expose au risque le plus important. Sous certaines formes et dosages, le premier est cependant en vente libre et le second, vendu sous l’appellation Arcoxia, a été autorisé en Suisse l’an dernier.
Travaillant sur le sujet depuis 2006 déjà, les scientifiques bernois ont vu juste. En France, en plein scandale du Mediator qui a débouché sur 116 plaintes, l’Arcoxia vient d’être dénoncé par la revue indépendante «Prescrire». Le député socialiste Gérard Bapt, cardiologue de formation, s’est associé à cette dénonciation à cause des risques cardiovasculaires auxquels il expose les patients. Ce remède est malgré tout encore remboursé dans l’Hexagone, comme en Suisse d’ailleurs. La molécule de l’Arcoxia est proche d’un autre anti-inflammatoire à scandale, le Vioxx. Son fabricant Merck avait été contraint de le retirer en quatrième vitesse en 2004 pour les mêmes risques cardiovasculaires qu’il faisait courir aux patients. Tiens, tiens: la molécule du Vioxx était un AINS de la famille des «coxib», le rofécoxib… également épinglé par l’équipe du professeur Jüni.

Naproxène: c’est mieux, mais…
Parmi les molécules évaluées par les chercheurs de l’Institut de médecine de l’Université de Berne, le naproxène présente «le profil de risque le plus avantageux», mais les effets secondaires sur l’estomac sont considérables. Mal aux articulations ou à l’estomac, il faut donc choisir…
Et les autres anti-inflammatoires existant sur le marché? Les données fiables concernant la sécurité cardiovasculaire – notamment sur les AINS de nouvelle génération – sont hélas trop peu nombreuses ou inexistantes. Selon l’équipe de Peter Jüni, il serait erroné d’en conclure que les autres analgésiques sont sans effets secondaires. La retenue est donc de mise pour tous les médicaments de la classe des AINS.
PIERRE-ANDRÉ SIEBER

Ces anti-inflammatoires «sont tous dangereux»

Le médecin Peter Jüni fait partie de l’équipe qui a étudié durant cinq ans les effets de sept anti-inflammatoires. Les résultats sont publiés aujourd’hui dans le «British Medical Journal».

Parmi ces analgésiques, quel est selon vous le plus dangereux ? Le diclofénac ?
Peter Jüni : Non. Tous sont dangereux. Ils ont tous des effets non désirés, sauf le naproxène qui comporte moins de risques pour le coeur et le cerveau. Mais il provoque des effets secondaires considérables au niveau gastro-intestinal, ce qui réduit souvent le bénéfice thérapeutique. Son utilisation doit être combinée avec la prise d’un médicament protégeant l’estomac.

Ces molécules sont dangereuses. Mais alors, que prendre si une articulation nous fait souffrir ?
Si vous souffrez de manière chronique, vous pouvez prendre du paracétamol, qui n’a pas d’effets secondaires touchant le coeur. Ensuite, vous pouvez prendre des opioïdes (Tramadol) avec lesquels vous avez des effets semblables au Voltaren, mais qui peuvent provoquer des nausées. Il faut aussi recommander au patient de la physiothérapie, de l’activité physique et de perdre du poids. En cas d’arthrose sévère, il faut aussi consulter un orthopédiste pour évaluer la possibilité d’une intervention chirurgicale.

Si l’on souffre de troubles cardiaques, faut-il absolument éviter de consommer ces anti-inflammatoires ?
Oui. D’une manière générale, il faut prendre ces anti-inflammatoires durant un temps très court, et vous n’aurez pas de problèmes avec. Un jeune sportif bien entraîné qui souffre d’une blessure n’aura pas de soucis non plus s’il en prend durant une semaine. Mais pas plus. Pour ce dernier, le risque cardiovasculaire est très faible. Il en va autrement pour les patients à partir de 65ans. Ces derniers ont un risque doublé, voire quadruplé. Les personnes qui fument ou en surpoids peuvent également connaître des problèmes avant 65ans.

Avez-vous eu des problèmes avec les firmes pharmaceutiques ?
Non, ça a été au contraire agréable de travailler avec des firmes comme Novartis ou Pfizer. Elles n’ont pas entrepris de poursuites contre nous, alors que Novartis, par exemple, fabrique le Voltaren et Pfizer le célécoxib (Celebrex).

Mais si vous dites que ces médicaments sont dangereux, cela va faire peur aux patients. Ils risquent de ne plus en prendre, non ?
Je pense qu’il est important que les gens sachent que ces médicaments peuvent avoir des effets secondaires considérables sur leur coeur et leur cerveau. Et qu’il ne faut pas croire qu’on puisse les prendre comme cela «gratis», sans conséquences pour sa santé, durant une longue durée. Il faut de la retenue dans leur utilisation.

PROPOS RECUEILLIS PAR PIERRE-ANDRÉ SIEBER

mercredi 15 août 2012

Dangers de l'antibactérien Triclosan omniprésent dans les produits d'hygiène


L'antibactérien triclosan, qui est présent dans plusieurs produits d'hygiène tels que savons, dentifrices, rince-bouche, déodorants, lipsticks et plusieurs autres produits d'hygiène ainsi que dans des produits tels que vêtements, literie et jouets, affecterait la fonction musculaire, dont celle du muscle cardiaque, selon une étude américaine publiée dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS). Le triclosan est déjà soupçonné d'être nocif en agissant comme un perturbateur endocrinien.
Développé à l'origine en tant que pesticide, le Triclosan est ajouté à une multitude de produits depuis 40 ans. Des traces sont détectées dans les cours d'eau, ainsi qu'une grande variété d'organismes vivants. Dans les tests sur les humains, il apparaît dans l'urine, le sang et le lait maternel. Dans une étude du US Centers for Disease Control and Prevention la substance était présente dans l'urine de 75 % des Américains âgés de plus de 5 ans.
Isaac Pessah et ses collègues de l'Université de Californie à Davis ont montré que des cellules musculaires individuelles de souris et de poissons exposées à des quantités de Triclosan pouvant correspondre à l'exposition quotidienne chez l'humain, avaient une capacité de contraction réduite, une anomalie qui concernait les cellules des muscles squelettiques et celles du muscle cardiaque.
Cet effet était aussi manifeste en testant les capacités des animaux. Les souris présentaient une réduction de 25% de la fonction cardiaque 20 minutes après l'exposition et de 18% de la force de préhension jusqu'à une heure après l'exposition. Les poissons exposés avaient une capacité à nager réduite après 7 jours d'exposition.
Chez des personnes atteintes d'insuffisance cardiaque notamment, soulignent les chercheurs, le triclosan pourrait ainsi avoir un effet significatif.
Des études précédentes avec des animaux de laboratoire ont montré que le triclosan pouvait altérer la régulation hormonale et causer une résistance à certains antibiotiques.
Aux Étas-Unis, la Food and Drug Administration (FDA) et l'Agence de protection de l'environnement (EPA) sont en cours de ré-évaluation des risques du Triclosan. La FDA indique notamment qu'il n'existe pas de preuves que le triclosan ajouté dans les savons antibactériens soit plus efficace que le savon normal et l'eau. Des groupes de consommateurs et des membres du congrès américain réclament une interdiction de la sbstances dans divers produits d'hygiène dont les savons.
Selon Philip J. Landrigan de la Mount Sinai School of Medicine (New York), que rapporte ABC News, l'exposition prénatale au triclosan et à d'autres substances toxiques est particulièrement inquiétante car la complexité du développement humain précoce crée une fenêtre de vulnérabilité.
Voyez également:
Psychomédia avec sources: Los Angeles TimesABC News. Tous droits réservés.

mercredi 8 août 2012

Alerte à Babylone

Excellent documentaire de Jean Druon sorti en 2005 et toujours d'actualité hélas, on y parle de nucléaire, d'OGM, de nanotechnologies et du système en général.

 

dimanche 29 juillet 2012

Vente forcée chez Orange, exemple de l'option "Internet+"


L'option Internet+ pour le mobile, je ne l'ai jamais demandé et je n'en ai jamais entendu parlé et pourtant la voilà qui arrive par mail d'abord sous la forme de "cadeau de bienvenue", cadeau qui me reviendra à 4.99 € PAR SEMAINE si je ne résilie pas mon abonnement !! Soit 25 € de plus par mois !
Et le pire c'est que j'ai failli ne jamais voir ce mail officiel d'Orange pour la simple raison que je n'utilise jamais cette adresse mail pour cause de surcharge de mails de pub de leurs partenaires...
Je connaissais la vente forcée d'options à la création d'un abonnement, une habitude généralisée à tous les opérateurs, mais en cours d'abonnement c'est la première fois, la vigilance s'impose donc.

mardi 24 juillet 2012

Les ampoules à économie d'énergie émettent des UV cancérigènes !

Une étude prouve que les ampoules "basse consommation" (ou fluocompactes) émettent des UVC et des UVA cancérigènes pour la peau :
http://dailycaller.com/2012/07/23/energy-efficient-cfl-bulbs-cause-skin-damage-say-researchers/
C'est à moitié une surprise car les tubes fluorescents émettent en effet des UV depuis toujours et les ampoules fluocompactes ne sont finalement que des mini tubes néons, d'ailleurs les personnes qui souffrent de xeroderma pigmentosum ('enfants de la lune") doivent les éviter au même titre que les UV naturels.
Donc en plus d'émettre des ondes électromagnétiques, d'être difficilement recyclables, de nous lâcher bien avant la fin de leur garantie officielle et de contenir du mercure, voilà une raison supplémentaire de douter de la réelle nature d'écologique de ces ampoules :(
Et comme les ampoules LED émettent des températures de couleurs dangereuses pour les yeux des enfants (blanc trop bleu) et que les ampoules à incandescences classiques n'existent pratiquement plus on se demande bien comment s'éclairer maintenant...

jeudi 21 juin 2012

Les Alimenteurs, reportage sur France 5


Dans la droite ligne du maintenant célèbre "Les Médicamenteurs", voilà "Les Alimenteurs" sur la piste les lobbys de l'agro-alimentaire, les thèmes principaux ont été repris par Cash Investigation mais le style incisif et l'approfondissement du sujet est bien meilleur ici

Lien entre autisme, malbouffe et écologie de la flore intestinale humaine...

"L'énigme de l'autisme", Arte + 7

Un reportage très instructif sur le rôle probable des désordres de notre flore microbienne digestive et la survenue de l'autisme de type régressif.
Le lien avec l'alimentation et les traitements antibiotiques sur l'équilibre de cette flore semble réel, mais encore plus important certaines bactéries comme le clostridium  (qui produit de l'acide propionique et des neurotoxiques) semble avoir un impact direct sur notre cerveau en provoquant des comportements de type autistiques.

dimanche 3 juin 2012

LE SCANDALE DU GASPILLAGE ALIMENTAIRE - Ce soir sur France 5

LE SCANDALE DU GASPILLAGE ALIMENTAIRE - Documentaires - France5

Un déodorant à 2 centimes et sans rien de méchant dedans : ça existe !

Et oui, ça s'appelle le BICARBONATE DE SOUDE (ou de sodium) !
Quelques milligrammes passé sous les aisselles légèrement humides et plus aucune odeur pendant 24h, j'ai expérimenté !
On peut aussi diluer le produit dans de l'eau (chaude sinon ça ne marche pas) et utiliser la préparation en tamponnant.
Je n'y croyais pas car en général j'ai besoin de quelque chose de plutôt "puissant" avec aluminium dedans garanti 48h pour tenir à peu près une journée (désolée pour les détails).
Le but n'est pas d'empêcher la transpiration mais les odeurs, et vues qu'elles arrivent avec les bactéries et l'acidification locale c'est là que le bicarbonate joue quelque uns de ses multiples rôles : l'agent anti-bactérien et anti-acide...
En fait son action anti-odeur marche pour tous les supports.

CASH investigation, l'émission qui dérange (un peu quand même)

N'ayant pas canal + je n'avais jusqu'ici pas vraiment le droit de voir des enquêtes journalistiques dignes de ce nom à la télévision (sauf certains documentaires sur ARTE, ne parlons pas des émissions de M6 dont le sujet comme le contenu ont la fâcheuse tendance à s'effacer de ma mémoire au moment même où je les vois, suivi d'une étrange impression de vide intellectuel...), la situation est enfin en cours de changer grâce à cette plutôt bonne émission d'investigation sur des sujets "qui font mal" aux industriels et aux grandes entreprises.
Cette semaine c'était sur l'obsolescence programmée :
Cash Investigation
Et d'autres sujets déjà passés par ici.
C'est tous les vendredi à 22h25 et suivie d'un documentaire sur un lanceur d'alerte connu ou inconnu.
A noter les interviews "qui tuent" légèrement piégée bien sûr pour provoquer fuites en courant, grosse colère et/ou bafouillage des interviewés (pourtant des pontes de la com), qui va sans doute devenir une spécialité de l'émission (peut-être pas la meilleure mais bon...).
Bien sûr c'est incomplet mais c'est toujours ça de diffusé.

vendredi 20 avril 2012

Un peu plus d'aluminium dans votre déodorant ?


Beaucoup de déodorants antitranspirants ont recours aux sels d'aluminium, qui réduisent les sécrétions corporelles. Problème : certains dépassent la norme préconisée par les autorités sanitaires. Avec quels effets sur la santé ? 60 Millions de Consommateurs tire la sonnette d'alarme.

De l'aluminium dans les déodorants : voilà une découverte qui pourrait surprendre beaucoup de consommateurs. L'aluminium est pourtant bel et bien présent dans nombre de ces produits, sous forme de sels d'aluminium, qui ont la propriété de réduire la transpiration. Quand les déodorants classiques se contentant de masquer les odeurs, les déodorants antitranspirants (ou antiperspirants) ajoutent donc une délicate touche métallique à leur cocktail.

Mais si le corps humain contient naturellement de très faibles quantités d'aluminium, à doses plus importantes, il peut devenir toxique, et tout particulièrement pour les cellules nerveuses. Un danger notamment mis en lumière dans les années 70 avec des cas de "démence des dialysés" (l'aluminium étant aussi présent dans le dialysat). L'utilisation de l'aluminium dans les produits sanitaires (ou dans l'alimentation, puisqu'il sert aussi d'additif alimentaire) est donc soumise à des règles strictes. En ce qui concerne les cosmétiques, l'Afssaps a préconisé dans un rapport d'octobre dernier un taux maximal de 0,6%. Le mensuel 60 Millions de Consommateurs, dans une étude qui doit être publiée au mois d'avril, a cherché à déterminer si ce seuil était bien respecté. Avec des résultats très mitigés.

Ne pas utiliser après s'être rasé

Les 14 antitranspirants testés pour le magazine de l'Institut national de la consommation contiennent au final des teneurs "très variables d'un produit à l'autre". "Elles se situent entre 0,19% et 2% d'aluminium pur", selon le mensuel. Six références (3 pour femme et 3 pour homme) contenaient ainsi des concentrations en aluminium supérieures au taux maximal de 0,6%. 60 Millions de Consommateurs a également testé un déodorant à la pierre d'alun naturelle, présentée comme une alternative à l'aluminium, montrant qu'il contenait aussi de l'aluminium (moins de 0,3%).

Le magazine relève par ailleurs un problème d'information des consommateurs. Dans son rapport, centré sur les antitranspirants, l'Afssaps, tout en écartant l'hypothèse d'un risque cancérogène induit par l'exposition à l'aluminium par voie cutanée, avait rappelé ses effets toxiques reconnus (neurotoxicité, atteinte osseuse, anémie) et recommandé de "ne pas utiliser les produits cosmétiques contenant de l'aluminium sur peau lésée". D'où la nécessité "d'informer le consommateur que les produits antitranspirants ou déodorants ne doivent pas être utilisés après le rasage ou en cas de lésion de la peau". L'Afssaps recommandait alors "que cette information figure sur le conditionnement". 60 Millions de Consommateurs relève dans son essai que si "globalement, les modes d'emploi et précautions d'usage figurent bien sur les emballages", "aucune référence ne fournit la mention complète recommandée par l'Afssaps : ne pas utiliser après le rasage ou en cas de lésion de la peau".

Source : TF1.fr

Les enfants consommeraient beaucoup de dioxyde de titane

Le dioxyde de titane se cache aussi dans de très nombreux produits cosmétiques, en particulier les crèmes solaires pour enfants car cet ingrédient étant un métal cela permet d'inscrire sur le produit qu'il est "sans produit chimique" !!


25-03-2012

Une étude internationale met le doigt sur plusieurs faits avérés sur l’utilisation du colorant E171 : les enfants en consomment beaucoup et une partie de ce produit serait à classer dans les nanoparticules.

Les colorants ne sont pas à la fête. Après les colorants azoïques, en voix de disparition à cause de l’étude de Southampton et les caramels E150c et E150d accusés d’être carcinogènes dans le coca-cola, c’est au tour du blanc E171, le dioxyde de titane, de faire l’objet d’une étude de consommation.

Le dioxyde de titane est très utilisé en cosmétique, il entre dans la composition de nombreux dentifrices et crèmes de soins et crèmes solaires. Mais c’est dans les gommes à mâcher et les confiseries qu’il poserait un problème. Des produits très consommés par les enfants, ce qui avec leur faible poids, augmente sensiblement le ration de TiO2 ingéré par kg/jour. L’étude précise que les produits étudiés amènent à une dose de 0.0013 to 340 mg par repas mais que les enfants en ingéreraient 2 à 4 fois plus que les adultes.

Autre soucis : la taille des particules. Selon les auteurs, 36% du TiO2 utilisé dans l’alimentaire a une taille inférieure à 100 nanomètres, le seuil au dessous duquel une particule est classée en nano-particule. A cette dimension, bien inférieure à celle de la cellule humaine, elle est susceptible de pénétrer dans l’organisme humain, d’autant plus que la Titane est un métal suspecté, comme l’aluminium, de toxicité.

Une rapport de 2011 de l’AFSSAPS évoquait la possibilité pour les nanoparticules de TiO2 de passer à travers la peau : ”Ces résultats ne permettent pas de conclure de façon définitive à une absence de pénétration cutanée in vivo chez le mini-porc du fait de la présence de NPs de TiO2 non enrobées et de particules de TiO2 submicroniques (300-500 nm) dans les ganglions inguinaux. Il conviendrait donc de quantifier la quantité disponible dans les ganglions inguinaux et de clarifier les mécanismes de pénétration”. De son coté, le CIRC a classé en 2007 le TiO2 en catégorie 2B : cancérogène possible pour l'homme (il juge que les observations concernant le cancer chez l’animal peuvent s’appliquer également aux personnes exposées aux poussières de dioxyde de titane au travail).

Source : Titanium Dioxide Nanoparticles in Food and Personal Care Products
Alex Weir, Paul Westerhoff, Lars Fabricius, Kiril Hristovski, and Natalie von Goetz
Environ. Sci. Technol., 2012, 46 (4), pp 2242–2250
DOI: 10.1021/es204168d

© RR - Boulangerie-Patisserie.net

Les bonbons au nano titanium….


Voilà une nouvelle qui risque de plomber l’ambiance chez les fabricants de confiseries. Selon les chercheurs de l’Université d’Arizona, dont la trouvaille a été publiée dans la revue de la société américaine de chimie, les enfants qui se goinfrent de bonbons, chewing-gums et autres guimauves ne risquent pas seulement d’avoir les dents gâtées à cause du sucre, ils font aussi le plein de dioxyde de titane, un additif classé « cancérigène possible pour l’homme »

Le TiO2 de son petit nom, est un nano-ingrédient (pour mémoire, un nano, c’est un millionième de millimètre) dont les industriels de l’alimentation raffolent parce qu’il permet par exemple aux bonbons d’être particulièrement chatoyants. Prenez les fameux M&M’s. Une fois que vous avez badigeonné de sucre votre cacahuète grillée, il suffit de l’enrober de dioxyde de titane pour être certain que le colorant va briller de tous ses feux, et ne pas baver.

Des nanoparticules, on nous en met un peu partout : pour épaissir le ketchup, blanchir la sauce vinaigrette, éradiquer le grumeau dans les préparations industrielles pour desserts… Le seul souci, c’est qu’on ignore comment elles se comportent dans notre organisme. Les seules études concernent les ouvriers dont les poumons se font dézinguer par les nanoparticules qu’ils inhalent dans les usines.

Il y a deux ans, l’Anses, l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire des Aliments, prévenait : « Il n’est pas possible d’évaluer l’exposition du consommateur ni les risques sanitaires liés à l’ingestion de nanoparticules ». Depuis, un groupe de travail d’une quinzaine d’experts phosphore sur les dangers des nano-ingrédients, avec en tête de gondole le dioxyde de titane. Résultat en février 2013.

De son côté, l’Europe, après un an de négociations à couteaux tirés, vient enfin d’adopter une définition officielle du nano-aliment, laquelle fait la part belle aux industriels. Est considéré comme un « nanomatériau » tout produit dont au moins 50 % des particules sont situées entre 1 et 100 nanomètres, ce qui en exclut une palanquée… Surtout, d’ici à 2013, rien ne les oblige à indiquer sur l’étiquette la présence d’un nano-ingrédient.

Et tant pis si c’était une promesse du Grenelle 2. Bref, à moins de savoir, par exemple, que derrière le E171 se cache le dioxyde de titane, on est bonbon…

Le Canard Enchaîné N° 4772 du 11 avril 2012
http://www.altermonde-sans-frontiere.com