Les boissons "light" favoriseraient le diabète, au lieu de l'éviter

Contrairement aux idées reçues, la consommation de boissons "light", c'est-à-dire allégées en sucre, pourraient accroître les risques de diabète, révèle une étude menée par des chercheurs français. Ces premiers résultats demandent cependant à être confirmés par de nouvelles études.

Contrairement aux idées reçues, les boissons "light" favoriseraient le développement du diabète © Maxppp
L'étude, menée par deux chercheurs de l'Inserm depuis 20 ans auprès de quelque 66.188 femmes, confirme l'existence d'une relation entre les boissons sucrées et le diabète de type 2, le plus courant. Jusqu'ici, rien de neuf.
Mais alors que l'on croit préserver sa santé en se jetant sur les sodas allégés en sucre, l'étude révèle que le risque de diabète est plus élevé pour les boissons "light" que pour les boissons sucrées.

Les résultats de cette étude, publiés dans la revue American journal of clinical nutrition, montrent notamment que les femmes qui choisissent les sodas "light" en boivent plus que celles qui sont restées aux versions gorgées de sucre (2,8 verres par semaine, contre 1,6 en moyenne).
Mais, même à quantité égale, les boissons "light" seraient associées à un risque plus élevé de développer un diabète : un risque supérieur de 15 % pour une consommation de 0,5 litre/semaine, et de 59 % pour 1,5 litre/semaine.
Les deux chercheurs ont comparé avec des femmes qui boivent des jus de fruits pressés, et ont découvert qu'il n'y avait dans ce cas aucune association avec un risque de diabète.

L'aspartame en accusation

C'est l'aspartame, l'un des principaux édulcorants utilisés aujourd'hui dans les boissons allégées, qui pourrait être incriminé. En faisant monter le taux de glycémie, l'aspartame engendrerait une hausse de taux d'insuline comparable à celle engendrée par le "vrai" sucre.

Les deux chercheurs, Françoise Clavel-Chapelon et Guy Fagherazzi, estiment cependant que des études complémentaires sur les effets de ces boissons "light" sont nécessaires pour confirmer ces premiers résultats, et établir de manière certaine un lien de cause à effet.

par Gilles Halais

Les boissons "light" favoriseraient le diabète, au lieu de l'éviter - France Info

CASH investigation, l'émission qui dérange (un peu quand même)

N'ayant pas canal + je n'avais jusqu'ici pas vraiment le droit de voir des enquêtes journalistiques dignes de ce nom à la télévision (sauf certains documentaires sur ARTE, ne parlons pas des émissions de M6 dont le sujet comme le contenu ont la fâcheuse tendance à s'effacer de ma mémoire au moment même où je les vois, suivi d'une étrange impression de vide intellectuel...), la situation est enfin en cours de changer grâce à cette plutôt bonne émission d'investigation sur des sujets "qui font mal" aux industriels et aux grandes entreprises.
Cette semaine c'était sur l'obsolescence programmée :
Cash Investigation
Et d'autres sujets déjà passés par ici.
C'est tous les vendredi à 22h25 et suivie d'un documentaire sur un lanceur d'alerte connu ou inconnu.
A noter les interviews "qui tuent" légèrement piégée bien sûr pour provoquer fuites en courant, grosse colère et/ou bafouillage des interviewés (pourtant des pontes de la com), qui va sans doute devenir une spécialité de l'émission (peut-être pas la meilleure mais bon...).
Bien sûr c'est incomplet mais c'est toujours ça de diffusé.

Poules élevées en liberté... AU SOL !!

Poules élevées en liberté dans le poulailler, fallait la trouver celle-là :)

Plan large sur le packaging : sur fond vert avec la fille de la fermière et sa poule préférée dans l'herbe, pour moi c'est carrément mensonger...

100% bio, sauf le plastique dedans

Suremballage (ou plutôt sousemballage) surprise chez lustucru bio... Les spaghettis bio ont-elles un problème de conservation ?

Oasis aux faux sucres sans sucres ajoutés

Naturellement Jeff

"Naturellement", Jeff de Bruges met du vrai chocolat dans ses chocolats, enfin seulement dans le "chocolat d'enrobage".
Pour le reste, le riz soufflé se retrouve être un mélange complexe de farine de riz, d'huile de palme (?) et d'amidon de blé (?), le caramel une recette savante de sirop de glucose, de lait condensé sucré (??) et d'huile végétale (?) et toute sa ribambelle de stabilisateurs, conservateurs, acidifiants, émulsifiants et arômes secrets habituels.
Vous me direz : mais tous les industriels font ça !
OK mais qu'on enlève le mot "naturellement" de la boîte et qu'on arrête (pour tous) cette technique mensongère qui consiste à évoquer le seul ingrédient normal dans la recette (ici le beurre de cacao) comme garantie de naturelle ou d'authenticité de l'ensemble du produit.

Herta, le retour.

Petit rappel sur les engagements de sécurité Herta qui s'engage en fait simplement à respecter la loi (on les en remercie vivement)

1/ Sélection rigoureuse des fournisseurs de viande, sur leur acceptation du prix d'achat ridicule de leur viande.

2/ Porcs nourris sans farine animale, ben oui : sinon ils vont en prison.

3/ Conditions d'élevage strictement définies par HERTA, on aimerai avoir plus de détails...

4/ Traçabilité controlée des élevage au point de vente, ben oui aussi : il n'ont pas le choix c'est une obligation légale.

5/ Traçabilité contrôlée des matières premières au point de vente, pareil.

6/ Fabriqué en France, et le porc, il vient d'où avant d'arriver à l'usine Herta ?

Bref, rien de bien intéressant... même sur leur site.

L"huile d'olive, c'est naturelle

smoothie or not smoothie ?

Désolée pour la photo floue, mais on lit quand même l'extraordinaire arnaque écrite en toute lettre sur le packaging de ce "smoothie".
Remarquez que sous l'expression "allie des fruits pressés" se cache en réalité un simple mélange avec du jus de fruits (100% pur jus on espère) !
La marque arrive donc ainsi à vous vendre (très cher) un smoothie présenté comme "amélioré" (voir même "extrême" !) en vous refourguant son stock de jus habituel... Et là on dit : bravo Tropicana !

Histoire de boites

Nous l'avons tous remarqué, c'est la base d'un bon packaging, la boite d'un produit est toujours (beaucoup) plus grande que ce qu'elle contient. Comme si on état assez bête pour se fier à l'aspect de l'emballage pour acheter quelque chose...

Je ne sais pas vous, mais je suis toujours très déçue à l'ouverture d'une boite de pâtes ou d'un baril de lessive (et oui même pour la lessive), il y a toujours cet énorme espace entre le haut de la boite et le niveau du produit, on a l'impression d'avoir acheter quelque chose qui a déjà été en partie utilisé, beurk !

Pour les pizza (j'en parlerai souvent, en étant malheureusement une grande consommatrice), on remarquera que la photo sur la boite est souvent très agrandie, notre cerveau reptilien y voit bêtement une TRES grosse pizza et calcule rarement que la boite est bien trop petite pour abriter une telle chose.
Qu'importe, nous somme tout fier d'avoir ramener une si bonne affaire à la maison.
D'ailleurs, même après avoir découvert (parfois plusieurs fois par semaine) que le produit n'a rien à voir avec ce qu'on imaginait, nous continuons de l'acheter !

L'être humain est vraiment incroyable... en même temps qui acheterai un produit sans emballage pour la moitié du prix ? Pas moi.